Ambiance
Pour tous les amoureux du cyclisme, le Galibier est un mythe ! Reliant la Maurienne au Briançonnais et à l’Oisans, ce col incontournable pour tout amoureux de la montagne est la Mecque du cyclisme en France. Pour atteindre ses 2645 m d’altitude, il vous faudra d’abord, au départ de Saint-Michel-de-Maurienne, passer le Col du Télégraphe (1566 m).
Intégrée à la Route des Grandes Alpes, la route du col a été tracée dès 1870 et ouverte à la circulation en 1911, année où le Tour de France a franchi le Galibier pour la première fois. Émile Georget se hisse au sommet, ne mettant pied à terre que pour signer à un contrôle et se rafraîchir, admettant enfin « n’avoir jamais rien vu de plus dur ! ». Jacques Godet disait de ce col : « Il situe les vraies valeurs »
La vue au sommet s’ouvre sur la Meije (3982 m) juste en face du col. A l’Est, on distingue bien la vallée de la Guisane qui coule vers Briançon. Au Sud-Est, quelques hauts sommets se détachent: la barre des Écrins (4102 m) et le Pelvoux (3946 m). Au Nord, on distingue le Mont-Blanc (4810 m) par beau temps.
Indiqué à 2645 m par la voirie, mais avec une altitude réelle de 2642 m, le col est fréquemment le point le plus élevé du Tour de France, bien que dépassé en absolu par le Col de la Bonette (2802 m au sommet de la route faisant le Tour de la Cime de la Bonette), le Col de l’Iseran (2764 m) et le Col Agnel (2744 m).
Le Col du Galibier a été franchi au total à 60 reprises par le Tour de France, dont 35 depuis 1947, ce qui en fait le col alpin le plus souvent emprunté par l’épreuve. Il est cependant loin derrière l’un des plus grands cols pyrénéens, le Tourmalet, qui lui est le col le plus escaladé (55 passages depuis 1947).
Il est classé en hors-catégorie depuis 1979. Son passage en 1996 a été neutralisé en raison de la neige. (Source : Wikipedia)